Le Fast Imperial Turc

Par Earendil

Introduction

Lecteur! Oui, toi, lecteur, assis confortablement dans ton fauteuil, serrant fermement entre tes mains grassouillettes cette feuille de chou qui contient ma prose. Oui, toi, lecteur courageux qui, envers et contre tout, et malgré les avertissements de ton entourage, continue à lire les bêtises que je pond à mes heures faute de mieux. Oui, toi, lecteur charitable qui n'a pas encore cédé à l'irrépressible envie de coller ce texte au fond d'un trou dans les montagnes et de profaner sa sépulture. Oui, toi, lecteur qui...qui...enfin, lecteur, quoi, et c'est déjà pas mal, avouez.

Lecteur... Le plus beau métier du monde. Enfin, ça le serait si c'était un métier. Malheureusement il n'en est rien, et de nos jours sont lecteurs ceux qui n'ont rien de mieux à foutre. Les écrivains, par contre, peuvent vivre de leur art et se sentir comblés ainsi. On pourrait donc juger le lecteur d'ingrat.
C'est vrai quoi, moi j'ai bossé sur ce truc, et vous, vous le lisez parce que vous avez rien d'autre à foutre, c'est quand même un sacré manque de tact. Et alors que l'écrivain travailleur et essoufflé vous livre là le fruit de son labeur de la journée, vous, lecteur, et n'ayant par conséquent rien d'autre à foutre, donc paresseux et outrecuidant, fainéant et sans-logis, parcourez le tout d'un oeil distrait tout en mâchonnant cette foutue biscotte qui fout plein de miettes dans votre clavier. Et de ces deux-là, de l'honnête travailleur et du bienheureux glandeur, qui retire le plaisir? Et oui, c'est le lecteur qui, non content de n'avoir rien à foutre de sa peau, prend du plaisir sur le dos de l'écrivain fatigué.
Car comprenez bien cela, si le lecteur ne peut vivre sans son écrivain (ou alors il ne lit pas, pis c'est tout), l'écrivain, lui, écrira même sans lecteur. Un peu comme moi, d'ailleurs. Ah, non, il y a toujours vous, j'avais oublié. Oui, car il est un point sur lequel l'écrivain ne peut jamais se tromper, c'est quand il dit "vous me lisez". Car dans le cas contraire, l'observateur modifiant lui-même ce qu'il observe, n'ayant pas observé le discours de l'écrivain, ne permettrait pas à celui-ci de tenir son discours, qui n'existera pas tant qu'il ne sera pas lu. Et quand il sera lu, et existera par conséquent, l'écrivain prévoyant faisant tout à son aise part de ses sentiments ne pourra mentir en déclarant être lu.

Espèce de gros con repose tout de suite ta plume et va courir dans la forêt, diront certains après cette laborieuse mise en bouche. Et bien c'est comme ça, répondrai-je, pour une fois, je ne serai pas le seul a avoir transpiré sur ce texte. Non mais. Il faut bien que vous participiez aussi, j'ai transpiré pour l'écrire, ce n'est que juste retour des choses que vous transpiriez pour le lire. À présent, excusez-vous. Non, mieux que ça. Bon, je préfère.

Qu'est-ce que je disais avant qu'on m'interrompe? Bon, tant pis, parlons d'autre chose. Vous êtes content? Non, bien sûr, l'homme n'est jamais content, et qu'il soit lecteur ou écrivain, pour une fois. Vous, vous n'êtes pas content parce que vous êtes en train de savourer un texte de qualité médiocre, et moi je ne suis pas content parce que je recevrai dès demain plusieurs lettres d'insultes de mes lecteurs. Chacun sa merde, comme dirait le bas-peuple.
Mais qu'est-ce qui pousse l'homme à être constamment en proie à une mauvaise humeur excessive? Peut-être la recrudescence d'écrivains bidons de ma sorte, penseront certains. Je ne suis pas d'accord. L'homme était déjà rabat-joie avant mon arrivée ici-bas. Quoi alors? C'est bien connu, tous les soucis des hommes viennent de leurs semblables. L'Enfer, c'est les autres, comme disait l'autre, justement. Alors peut-être que le point de départ de cette basse attitude vient de la rencontre même de l'homme avec l'homme? De la rencontre de l'homme avec lui-même?

Ah bon, tu t'es déjà croisé dans la rue, connard? Diront certains. À ceux-là, je répondrai d'arrêter de me couper sans arrêt avec des remarques intempestives ou encore d'aller lire un Boule et Bill et de nous foutre la paix. Arme à double tranchant pour l'écrivain, car, s'il se garantit ainsi des futures interventions non souhaitables des trouble-fêtes, il perd une bonne part de ses lecteurs tout en nourrissant le marché de la bande-dessinée de naïfs fanfarons. Mais bon, tant qu'à dire des conneries, autant les dire tout à son aise, et les fanfarons en question iront fanfaronner sur les pages d'une planche mettant en scène un chien orange et un petit garçon avec une énorme tête.

Revenons à nos brebis, tabarnak, et à cette improbable et fascinante rencontre avec nous-même. À moins que vous ne préfériez que je vous parle de ce merveilleux jeu qu'est Age of Kings - The Conquerors? Bon, c'est justement là où je voulais en venir. Je sais, c'est plutôt moyen, comme transition, mais ça m'aura toujours permi de consacrer une bonne partie de mon texte à dire n'importe quoi. C'est toujours ça de pris.
Donc, je vais maintenant vous exposer une stratégie relativement célèbre parmi ceux qui s'intéressent un tant soit peu à la map arena. Par conséquent, si vous êtes déjà un joueur de niveau convenable, cessez dès maintenant cette frustrante lecture. J'aurais encore une fois réussi à faire lire mon intro à ceux qui ne sont finalement pas concernés par le reste. Je suis fier de moi.
Ca traîne en longueur, je sais, mais quand je suis parti, plus rien ne m'arrête. Donc, cet article s'adresse plus particulièrement aux joueurs de bas niveau. J'ai pensé que ça serait utile de mettre cette formidable stratégie bien à plat pour mettre tout le monde d'accord. Je donnerai donc ma version de cette technique, que j'ai mise au point tout seul dans mon coin pendant mon interminable coupure internet. Rien ne vous empêche de l'adapter à votre style de jeu, mais je la trouve suffisamment efficace comme ça. Lisez donc la suite, vous aviserez après.

Et donc, après cette incroyablement longue introduction (je vais finir par me faire virer, moi...), je vais vous révéler l'objet de ma visite: le célèbre "Fast Imperial Turc", "FI", pour les intimes. Passons donc sans plus tarder à notre première partie:

Une solide économie: l'Âge Sombre

Bon, étant donné que j'ai perdu un temps fou à vous parler chiffons dans cette foutue introduction, j'entre directement dans le vif du sujet. Vous avez déjà joué quelques parties aujourd'hui, vous vous sentez d'humeur innovante, vous vous engouffrez dans une game libre et blablabla, je vous ai déjà expliqué tout ça dans mon précédent article. Et paf, un étrange bâtiment triangulaire entouré de trois petit bonshommes qui remuent vaguement les bras apparaît sur votre écran. Et c'est parti pour l'aventure.
Le principe de cette stratégie, au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, est de parvenir à l'âge Impérial le plus rapidement possible, dans le but d'attaquer votre adversaire avec ces redoutables canonniers à main, épaulés de quelques canons à bombarde. Vous devez absolument mettre en place une économie très solide dès l'age Sombre. Sinon vous ne réussirez pas à passer l'âge Impérial assez rapidement, et votre stratégie est à l'eau.

Mais ne brûlons pas les étapes. Vous commencez donc par faire construire deux maisons par vos trois villageois pendant que votre scout part à la recherche de vos premiers moutons. Et évidemment, vous lancez la création de quatre nouveaux villageois au forum en premier lieu. Vos six premiers villageois iront découper les moutons sous le forum. Classique. Les cinq suivants vont au bois, le premier construisant le camp adéquat, si possible dans un creux. Vous lancez ensuite le métier à tisser au forum.
Voilà, le métier à tisser est développé. Vous créez immédiatement de nouveaux villageois. Le premier ira chercher un sanglier en construisant une maison sur le chemin. Les trois suivants iront sur les baies, moulin compris. Un autre ira construire une autre maison, puis reviendra sous le forum pour le banquet de sanglier. Le suivant ira à son tour cueillir des baies, et un autre ira chercher votre deuxième sanglier. Après ça, tous vos villageois iront sur le sanglier, jusqu'à pop 21 (si vous avez toujours votre scout).
Plus tard, quand votre sanglier sera terminé, construisez trois fermes avec les villageois blessés, et envoyez quatre autres villageois chasser les cerfs, le moulin livré avec. Les quatre derniers villageois s'occuperont des moutons restants.

Voilà, c'est fini pour la bouffe. Les cinq villageois suivants vont construire un nouveau camp de bûcherons. Le deuxième bûcheron construit une maison sur la route. Ne surtout pas oublier les maisons, ça énerve vachement d'être bloqué dans sa production. Surtout à l'âge Sombre. Et finalement, vos quatre derniers villageois vont extraire de l'or, avec le camp qui va avec, bien entendu.

Récapitulons:
- 2 maisons
- 6 bergers
- 5 bûcherons
- Métier à tisser
- 1 chasseur de sanglier + maison
- 3 cueilleurs
- 1 mangeur de sanglier + maison
- 1 cueilleur
- 1 chasseur de sanglier
- 2 mangeurs de sanglier
- 5 bûcherons + maison
- 4 mineurs
- Up âge Féodal
- Nouvelle répartition des chasseurs: 3 fermiers, 4 chasseurs de cerfs, 4 bergers

Et vous lancez l'âge Féodal, à pop 30 exactement, si votre scout est toujours en vie. J'ai fait court, parce que c'est là un départ classique pour préparer un boom. Ca peut paraître tardif, mais il est indispensable d'avoir une économie la plus robuste possible dès l'âge Sombre. Ne vous inquiétez donc pas pour la suite.

Une décidément bien solide économie: l'Âge Féodal

Pendant que le développement se fait tranquillement, vos bergers auront tôt fait de se mettre à glander. Lâchez donc cette foutue biscotte et occupez-vous d'eux avant qu'ils n'entament une belote par désoeuvrement. Ils construiront une ferme chacun, autour de votre forum. Et l'un d'eux construira une maison avant ça, de manière à avancer votre limite de population à 35, parce que sinon une fois au Féodal vous constateriez en essayant de faire de nouveaux villageois que vous avez peut-être oublié quelque chose. Et croyez-moi, ça agace singulièrement.
Et voilà, vous pouvez maintenant reprendre votre fameuse biscotte et attendre patiemment d'entendre le petit son de clochettes qui annonce l'arrivée à l'âge suivant. Et vous voilà au Féodal, félicitation. Là, vous avez le choix: abandonner dès maintenant en prétextant avoir du boulot et laisser ainsi planer le doute sur votre vrai niveau, vous progresserez pas bien vite mais ça peut toujours faire mystérieux; ou continuer sur votre lancée envers et contre tout, et alors vous passerez probablement pour un grand débile les deux ou trois premières fois. Mais on s'y fait vite.

Bon, comme vous êtes courageux, vous avez décidé de continuer. Donc vous créez immédiatement quatre nouveaux villageois qui iront directement miner de l'or avec les autres. Pendant ce temps-là deux valeureux bûcherons construiront respectivement un marché et une forge. Et là, j'ai une petite astuce bien pratique. Lancez immédiatement les développements Hache à double-tranchant et Mine d'or, aux camps de bûcherons et de mineurs.
Oui, je sais, habituellement vous lancez ces deux développements après l'up âge des Châteaux. Mais dans ce cas précis, il est beaucoup plus intéressant de les lancer dès l'arrivée à l'âge Féodal. En effet, ça ne dérange pas votre passage au Château, car vous avez largement le temps de récolter les 800 de nourriture pendant que vos quatre villageois se créent. De plus vous aurez deux améliorations économiques capitales relativement tôt, ce qui constituera un avantage non négligeable une fois à l'âge des Châteaux.

Donc vous observez passivement vos deux bûcherons filer des coups de marteau par-terre, et bientôt vous vous retrouvez avec une forge et un marché tout neufs. Renvoyez ces deux imbéciles couper du bois et confisquez-leur ces foutues cartes à jouer. Et une fois vos quatre nouveaux mineurs créés, lancez l'âge des Chateaux. Vous aurez peut-être besoin de renvoyer vos chasseurs de cerfs ramener leurs ressources au moulin pour réunir les 800 unités de nourriture, mais il n'y aura normalement aucun problème. Dans le pire des cas, vous avez certainement assez d'or pour vous offrir 100 unités de nourriture au marché. Donc pas de panique.

Une fois l'âge des Chateaux lancé, ramenez un cueilleur de baies à son moulin, et envoyez-le construire une caserne et une maison, de préférence près d'une de vos portes. Vous devrez aussi faire construire de nouvelles fermes à vos chasseurs. Mais avant tout, développez l'amélioration du moulin, là, celle qui coûte 75 de bouffe et 75 de bois, et dont le nom m'échappe complètement. Et vous entendez bientôt le fameux bruit de clochettes.

Une économie qui décidément traîne en longueur: l'Âge des Châteaux

Et oui, vous voilà à l'âge des Châteaux. Normalement, le chronomètre indique entre 17 et 18 minutes, pas plus. Si vous êtes plus lent, alors vous ne pourrez pas arriver à l'âge Impérial assez vite pour inquiéter votre adversaire. Entraînez-vous donc tout seul contre l'ordinateur, ça viendra.

Vous lancez donc la création de 4 nouveaux villageois, qui iront directement sur l'or. Pendant ce temps-là, le villageois qui a construit la caserne et la maison pendant l'up se remet à filer des coups de marteau dans le gazon, histoire de vous fignoler un beau monastère bien brillant et un atelier de siège en prime.
Pendant ce temps-là, vous constaterez que vos trois derniers cueilleurs ont épuisé leur buisson, et commencent à envisager sérieusement de se taper un petit somme. Réprimandez-les vertement avant de leur faire construire une ferme à chacun. Ce sera toujours ça de gagné. Une fois que le monastère et l'atelier de siège sont terminés, faites donc construire à cet imbécile une ou deux maisons dans le coin. Pas trop cependant, gardez votre bois pour plus tard.

Quand il ne reste plus qu'un villageois dans la file d'attente de votre forum, intéressez-vous à votre marché. Eh oui, vous pouvez constater que vous manquez sévèrement de nourriture. Ce n'est pas grave, achetez-en autant que possible, en gardant tout de même au moins 800 unités d'or. Et normalement, vous entrez en possession des 1000 unités de nourriture juste à temps pour lancer l'âge Impérial. C'est pas une stratégie bien huilée, ça, hein? Quand vous cliquez sur le petit écusson coloré, le chronomètre indique entre 19 et 20 minutes. Si ce n'est pas le cas, vous connaissez la procédure. À ce moment-là, commencez à envoyer des moines chercher les reliques, ça peut toujours servir. Vous pouvez créer 3 moines au maximum, sinon vous manquerez d'or à l'âge Impérial.

Et le fameux constructeur qui en a tant fait pour votre civilisation, vous l'oubliez? Il vient de terminer de construire ses maisons, et vous constatez que vous avez en stock une quantité significative de bois. Donc, vous lui faites construire deux camps d'archers, près de la porte également. Mettez-le ensuite sur le chantier de plusieurs maisons supplémentaires, tout en conservant environ 300 unités de bois pour le début de l'âge Impérial.

Votre scout est à présent une robuste cavalerie légère, et il a obtenu une ligne de mire sensiblement plus grande qu'au temps où il n'était qu'un éclaireur insignifiant. Envoyez-le donc jeter un oeil autour du camp ennemi, histoire de repérer les endroits les plus propices à une invasion, par exemple les mines d'or proches de l'enceinte. Et avant d'avoir eu le temps de le dire, vous entendez pour la dernière fois ce fameux bruit de clochettes.

Ah, Enfin un Peu de Baston: l'Âge Impérial

Voilà, vous êtes à l'âge Impérial. Parlons un peu du chronomètre. Si vous avez bien suivi mes conseils, vous êtes entre 22 et 23 minutes. Si ce n'est pas le cas... etc.
Vous lancez immédiatement la création d'un canon à bombarde et de cannoniers à main dans vos deux archeries. Puis vous développez la brouette au forum. Tous vos petits soldats iront directement défoncer la clôture au clodo d'en face. Une fois l'enceinte percée, les canons à bombarde que vous produisez en continu vont directement bombarder le forum. Ils portent bien leur nom, hein?
Quant à vos cannoniers, mettez-les sur l'attitude "faire face", de façon à ce qu'ils ne soient pas attirés dans les défenses ennemies style château, forum etc... et groupez-les près des spots d'or, de bois, de pierre etc... pour qu'ils butent les péons à distance, les forçant à quitter les lieux au plus vite.
Et là, faites très attention, votre adversaire va probablement contrer avec des mangonneaux, dévastateurs contre vos cannoniers. La petite astuce: esquivez les tirs du mangonneaux et déplaçant vos cannoniers à gauche et à droite, et tirez-lui dessus pendant qu'il recharge. Si vous gérez suffisamment bien c'est efficace. Mais dès que possible, flinguez-moi cet atelier de siège à coups de canon. On sait jamais.

Pendant ce temps-là vous créez de nouveaux villageois qui iront directement couper du bois. Normalement vous avez un énorme stock de nourriture, donc tout ira bien. Dès que possible, construisez deux nouveaux forums et lancez-vous dans un boom économique. Et vous continuez à pomper des cannoniers de tous poils. Normalement, les canons à bombarde ont un effet dévastateur sur les bâtiments, et vous avez probablement déjà rasé une bonne partie du camp ennemi. Il reconstruit plus loin? Qu'à cela ne tienne, envoyez vos canons patrouiller sur la map, protégés par quelques cannoniers. Et on coupe tout ce qui dépasse, hop.
Continuez à tuer tout ce que vous pouvez avec ces mêmes cannoniers. C'est très efficace, surtout contre l'infanterie. Normalement, tout honnête homme qui se respecte se retrouve rapidement en bien mauvaise posture face à vos mercenaires. À moins de s'appeller Daut, évidemment, mais si vous jouez contre Daut c'est que cet article ne vous concerne pas. Allez donc voir ailleurs. Pff.

L'effet est normalement dévastateur, et bien vite tout ça est emballé, pesé, payé et tout et tout en une bonne demi-heure. Dans le cas contraire, pas de panique, n'oubliez pas que vous boomez comme un dingue depuis quelques temps. Le gus d'en face a intérêt à se pointer avec autre chose que des lance-pierres. Bon, si vous tombez sur une troupe d'archers britanniques, vous aurez probablement quelques difficultés, mais on fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Et les oeufs en question sont vos précieux cannoniers turcs qui ne servent pas à grand chose contre les flèches bien pointues de ces chers anglais. Dans ce cas-là débrouillez-vous. Je vais pas tout faire à votre place, non plus.

Conclusion

Et voilà, vous avez gagné. Ou alors vous avez perdu, mais dans ce cas-là vous ne vous en vantez pas. Et tout ça grâce à qui, hein? Eh oui, à ce vieil Earendil. Je suis tout de même un brave type, non?
Oui, je sais, cette stratégie est un grand classique et ce n'est certainement pas un foutriquet tel que moi qui l'ai mise au point. Mais au moins, j'aurais eu le mérite de mettre nettement par écrit ce que tout le monde savait déjà. Qui a dit qu'Age of Empires était une culture orale?
Tiens, ça me donne une idée, et si je me lançais dans un recueil des plus belles stratégies du jeu depuis ses débuts? Ca aurait la double fonction de mettre la larme à l'oeil aux anciens et d'aider considérablement les nouveaux venus à progresser. Et surtout ça permettrait de faire passer ces merveilles de stratégies à la postérité. Et en plus y'aurait mon nom marqué dessus, alors que demander de plus?

Je vais réfléchir à la question. En attendant, contentez-vous du FI turc, c'est toujours mieux que rien. Bon, eh ben moi je vais vous laisser, hein. Vous savez ce que c'est, on parle, on parle, et on voit pas le temps passer. Je me demande si j'ai pas un peu trop chargé la mule, sur ce coup-là.
Boh, et puis qu'importe, après tout pendant que vous lisez mes articles vous n'êtes pas vautré devant la télé à savourer un sac de chips et une bière au gingembre. Si votre cervelle ne finit pas atrophiée comme une orange confite, ce sera un peu grâce à moi. Je suis tout de même un brave type, non?

Et sans plus m'attarder sur cet article déjà bien trop long, je n'ai plus qu'à vous souhaiter bien du plaisir, et évidemment à lancer mon célèbre "Vive le Roy!". Non, je vous l'ai déjà dit, vous n'y couperez pas. Non, n'insistez pas. Ecoutez, vous devenez désagréable, maintenant. Bon, tenez-vous un peu tranquille, que diable.

Bon, eh bien je vous souhaite bien du plaisir, mes enfants. Et Vive le Roy!